Bretagne 2 500 emplois à pourvoir en agriculture

La population agricole en Bretagne représente 6,2 % des actifs, soit plus de 76 000 emplois et la population agricole et agroalimentaire en Bretagne représente 12 % des actifs de la région.

Des besoins différents selon  les productions Les besoins en emplois dans les métiers de production laitière et de polyculture-élevage représentent entre 600 et 650 pour des installations et 180 pour des postes salariés. Les besoins en emplois dans les métiers liés à la production porcine sont de 240 recrutements par an, dont 60 éleveurs chef d’exploitation et 180 salariés. Près de la moitié de ces besoins de recrutement est signalée dans le Finistère, et 30 % dans les Côtes d’Armor. Dans les métiers de production avicole (volaille de chair et œufs), 180 nouveaux emplois sont attendus, dont des repreneurs d’exploitation liés au renouvellement d’éleveurs partant en retraite, et à des besoins d'augmentation des capacités de production.Près de 50 % de ces besoins d’emplois proviennent des Côtes d’Armor, et 30 % du Morbihan.

Ainsi , l’agriculture, l’agroalimentaire et le secteur para-agricole emploient 170.000 personnes en Bretagne, soit 14 % des actifs. Tels sont les chiffres rappelés par les Chambres d’agriculture de Bretagne pour souligner leur propos, à savoir « le secteur de l’agriculture est un secteur d’activités qui recrute ».

1.700 emplois de salariés agricoles

Depuis quelques années, les reprises d'exploitations agricoles sont en progression sur la région, en raison de la nécessité de remplacer les nombreux exploitants agricoles de la génération du Baby Boom, qui partent en retraite. Ce niveau « d'installations » élevé, autour de 800 par an,  devrait se maintenir dans les prochaines années.
En plus des installations, chaque année, ce sont plus de 1.700 emplois de salariés agricoles qui sont à pourvoir en Bretagne, hors besoins en salariés saisonniers.
Ces offres d’emplois de salariés en agriculture concernent l’élevage (lait, porc, aviculture) et polyculture élevage  pour environ  500 emplois, les légumes, horticulture, pépinières pour 1 000 emplois et le machinisme agricole (200 emplois). Les besoins se développent également au sein des services de remplacement et des groupements d’employeurs.